Pour pimenter les rapports sexuels ou pour découvrir de nouvelles sensations, nombreuses sont ces femmes et hommes qui acceptent être sodomisés. En France, selon une enquête de IFOP en 2019, 53 % des femmes ont pris part à la sodomie une fois. Mais, est-ce que la plupart des femmes sont informées des risques de cette pratique ? Cet article donne des éléments de réponse à cette question
Les séquelles de la sodomie
La pratique de la sodomie a de nombreuses conséquences sur la personne sodomisée. D’abord, il faut noter qu’elle donne de tonicité à l’anus. Les personnes qui y pratiquent présentent des séquelles sur les sphincters. Au niveau du sphincter interne, on constate que l’anus est clos ou devient étanche. En ce qui concerne le sphincter externe, on a une facilité de l’anus à se serrer. De plus, les pratiquants de la sodomie font face à des douleurs d’anodyspareunie. Cette douleur est fréquente chez 12,5% de ceux qui y prennent part. Pour certaines personnes, ceci peut être dû à une pénétration faite de manière brutale, une absence ou un manque de lubrifiant. Pour d’aucuns la douleur peut-être causée par un blocage psychologique ou une absence de stimulation de la partie anal.
Quelques autres risques de la sodomie
Bien que plusieurs personnes tirent du plaisir en faisant la sodomie, les risques sont également à considérer. En France, les infections sexuellement transmissibles connaissent une certaine augmentation. Et l’un des facteurs favorisant ce mal est la sodomie. Ceux qui sont infectés sont les femmes, ayant un âge inférieur à 40 ans et les hommes homosexuels. Ils sont souvent atteints de hépatite B, de la gonococcie, du Sida, de la Syphilis et de plusieurs autres maladies sexuellement transmissibles. Pour pallier cela, il est recommandé d’utiliser des préservatifs au cours des rapports sexuels. À part le risque d’infection, la pratique de la sodomie provoque une fissure de l’anus. Parfois, la fissure peut provoquer des sensations douces et bienveillantes, mais peut également faire mal.